Cinq cercueils ont été découverts avant 9 heures, samedi matin, sur le trottoir quai Branly aux abords de la Tour Eiffel, recouverts du drapeau tricolore portant la mention « soldats français de l’Ukraine ». À l’intérieur des sacs de plâtre retrouvés par les experts du laboratoire central de la préfecture de Police. Le jour même, trois personnes sont interpellées et placées en garde à vue. Arrêté quelques minutes après les faits, au volant d’une camionnette, un premier suspect, Bulgare dit avoir été payé 40 euros pour déposer deux inconnus et les cinq cercueils à cet endroit. Les deux autres suspects, d’abord en fuite, sont finalement interpellés vers 16 heures à la gare routière de Bercy. De nationalité allemande et ukrainienne, ils s’apprêtaient à monter dans un bus à destination de Berlin. Une enquête pour violence avec préméditation a été ouverte par le parquet de Paris. Faut-il voir derrière cet acte la main d’une puissance étrangère ? Est-ce une mise en garde ou une menace pour les JO de Paris ? On en débat avec : Guillaume Farde, consultant police-justice BFMTV. Jérôme Poirot, consultant BFMTV et ancien adjoint à la coordination nationale du renseignement. Paul Gogo, journaliste et correspondant à Moscou (Russie). Et le lieutenant-colonel Guillaume Ancel, ancien officier de l’Armée, auteur de « Saint-Cyr, à l’école de la Grande Muette », (Ed Flammarion).
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