Ils avaient prévenu. La mobilisation agricole reprend. Les tracteurs sont repartis sur la route pour dire « Non » au traité de libre-échange avec quatre pays d’Amérique du Sud, le Mercosur. « Nous allons continuer de s’opposer. La France ne signerait pas à l’état » déclare Emmanuel Macron. 82 actions sont prévues à travers la France jusqu’à demain, selon Arnaud Rousseau, patron de la FNSEA. L’objectif n’est pas de « bloquer les Français » mais de « faire passer un message », précise-t-il. « Il y a une liberté à manifester, mais dans le respect d’un cadre, sans blocages ni dégradations » prévient Bruno Retailleau. Que peuvent accepter les agriculteurs ? Jusqu’où sont-ils prêts à aller dans la contestation ? On en débat avec : Jean-Wilfrid Forquès, envoyé spécial BFMTV à Albi (Tarn). Laurent Viguier, secrétaire général de la FDSEA du Tarn. Sébastien Delanery, agriculteur à Saint-Hilaire-le-Grand (Marne). Kévin Drouant, correspondant BFMTV, Pont de l’Europe – Strasbourg (Bas-Rhin). Julien Dive, député apparenté “Droite Républicaine” de l’Aisne – depuis Les feux de la Colère à Neuville-Saint-Amand. Philippe Grégoire, producteur de lait dans le Maine-et-Loire, président du Mouvement national des Éleveurs de nos régions. François-Xavier Hupin, secrétaire général adjoint des JA, céréalier dans le Calvados. Marine Mulcey, envoyée spéciale BFMTV à Châlons-en-Champagne (Marne). Et Amandine Atalaya, éditorialiste politique BFMTV.
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