Les négociations commerciales entre distributeurs et industriels de l’agroalimentaire viennent de se terminer, marquées par des échanges tendus. Les distributeurs demandaient des baisses de 5 %, tandis que les industriels proposaient des hausses de 5 %. Finalement, ces discussions se sont soldées par une quasi-stagnation des prix, avec une variation comprise entre -1 % et +1 %. Les petites et moyennes entreprises (PME) voient généralement leurs prix baisser, tandis que les grands groupes enregistrent une légère hausse de 1 %. Certains produits, comme le café, le cacao, et les oranges, vont augmenter en raison des perturbations climatiques et des maladies ayant affecté leur production ces dernières années. À l’inverse, l’huile d’olive, le sucre et le blé devraient voir leurs prix baisser. Le bilan des lois Egalim, censées protéger les agriculteurs et encadrer les prix dans les négociations entre industriels et distributeurs, est mitigé. Malgré leur objectif, ces lois ont entraîné des hausses de prix pour les consommateurs, sans impact significatif sur les revenus des agriculteurs. De plus, bien que les lois Egalim, qui interdisent la vente à perte et imposent une marge minimale de 10 %, aient coûté plusieurs milliards d’euros aux consommateurs, un consensus existe entre les acteurs du secteur pour maintenir ces dispositions. Le gouvernement prévoit de prolonger cette mesure pour trois ou quatre ans et envisage une révision des lois Egalim avant ou après l’été.
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