À la tribune de l’ONU à New York, Joe Biden a condamné les actes de Vladimir Poutine en Ukraine. Il a affirmé que le président russe avait « violé de manière éhontée » les principes fondateurs des Nations unies. « C’est une guerre choisie par un seul homme. Il faut le dire: un membre du Conseil de sécurité de l’ONU a envahi son voisin », a lancé le président américain. De son côté, Emmanuel Macron a appelé « à mettre le maximum de pression sur le président Poutine pour qu’il mette fin à cette guerre qui n’a pas de sens ». « La Russie est de plus en plus isolée et s’enfonce dans une guerre qu’elle est la seule à vouloir et qui est illégale et illégitime », a-t-il complété. Un peu plus tôt dans la journée, Vladimir Poutine a une fois de plus brandi la menace nucléaire. « Nous utiliserons sans aucun doute toutes les armes à notre disposition », a lancé le président russe, après avoir assuré que l’OTAN avait menacé de recourir à l’arme nucléaire contre la Russie. « Je tiens à vous rappeler que la Fédération de Russie est également dotée d’un nombre d’armes suffisamment lourdes » que le pays utiliserait « si jamais les intérêts nationaux de la Russie sont menacés », a ajouté Vladimir Poutine. Dans le même message, le président russe a également annoncé une « mobilisation partielle » des Russes en âge de combattre, ouvrant la voie à une escalade majeure dans le conflit en Ukraine. On en parle avec : Thierry Arnaud, éditorialiste politique internationale de BFMTV. Sylvie Bermann, consultante diplomatie à BFMTV, ancienne ambassadrice de France en Russie. Aline Le Bail-Kremer, co-fondatrice du collectif « Stand with Ukraine ». Mathieu Coache, journaliste politique de BFMTV. Olivier Védrine, politologue et rédacteur en chef du journal d’opposition russe « Russian Monitor ». Patrice Geoffron, directeur du Centre de Géopolitique de l’Énergie et des Matières Premières (CGEMP).
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