Depuis plusieurs années, cette « ampoule rouge » fait des ravages dans les populations les plus précaires. Dans plusieurs grandes villes, la prégabaline, un médicament antiépileptique commercialisé sous le nom de Lyrica, se vend sous le manteau. Devenue « nouvelle drogue du pauvre », ce psychotrope, normalement prescrit pour traiter l’épilepsie ou les troubles anxieux, est apprécié pour ses effets désinhibants et stimulants – proches de ceux provoqués par les opiacés -, ainsi que son faible coût – la boîte de 56 gélules est vendue entre 4,55 euros et 21,06 euros, selon le dosage, mais peut être revendu jusqu’à deux euros le comprimé.
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